jeudi 16 octobre 2014

Les Carabiniers d'Offenbach

Face à 6 joueurs en couleur se dressaient fièrement 4 vaillants joueurs Deloitte blancs… enfin 4 joueurs blancs… enfin 4 joueurs blancs terrifiés et très vite à court de souffle ! Mais tels les Spartiates dans 300 (avec d’autres chaussures et moins d’armure) ils résistèrent fièrement et ne prirent qu’un minuscule petit but de rien du tout jusqu’à l’arrivée de Marco.

0-1, 5 contre 6 : game on ! enfin game on jusqu’à la « Delwilderie » (entendez petite boulette) d’Anthony… c’est 0-2.

Heureusement, comme les carabiniers d’Offenbach, Milan est arrivé… En retard certes mais il est arrivé, ce qui était l’essentiel pour sauver les blancs du naufrage footballistique. Grâce au soutien des supporters (100% féminin) c’est dans un brouhaha d’enfer que les blancs reviennent à 1-2 sur un super but de Bruno ? Anthony ?

Ensuite c’est le chassé-croisé Tropicanien – pire que sur la route des vacances – but des couleurs, but des blancs, but des couleurs, but des blancs, etc.

On se retrouve à 4-4, voire même 5-5 (l’arbitre avait un peu trop gouté à l’absinthe tchèque amenée par Ondrej) et pour la première fois du match les blancs prennent l’avantage ! il y avait-il « hands » ? il y avait-il faute ? Tout le monde regarde l’arbitre… un bruit de chasse d’eau nous parvient des toilettes, l’arbitre n’a rien vu mais il accorde le but !!! C’est 6-5 !

Les blancs pensent que le plus dur est fait mais c’est sans compter le come-back héroïque des couleurs qui tiki-takatent (un nouveau verbe Tropicanien) la balle jusqu’au fond des filets… 6-6 tout est à refaire.

La fatigue se fait alors sentir dans le rang des couleurs, une défense un peu moins regroupée, une demi-seconde moins vite sur Bruno qui contrôle, un petit espace à droite qui n’existait pas 20 minutes auparavant, un joli centre en retrait d’Anthony, un peu de chance sur le contrôle de Vincent, tir à la retourne, Francesco s’attendait à tout sauf à une vilaine crasse pointe entre ses jambes… c’est 7-6.

Alea jacta est, la messe est dite, ou plutôt le vin est tiré… comme la magnifique patate de Bruno en fin de match. C’est 8-6, Bruno signe un contrat chez « Bintje » et fin d’un match dantesque… même si on attend toujours le coup de sifflet final de l’arbitre. Peu importe, les lumières s’éteignent, rendez-vous la semaine prochaine pour la suite des aventures Tropicaniennes!

lundi 13 octobre 2014

New entries

Comme dans la meilleure tradition tropicanienne, chaque année il y a la typique soirée émergence: 5 joueurs avaient répondu présent le jeudi matin, mais grâce aux exceptionnels réseaux de Marco et Dario (lui-même pas présent) on se retrouve quand-même 5 vs 5!

Pour la première fois dans l’histoire du Tropicana, le match démarre d’une façon amicale. Quand le retardataire Milan arrive le score est de 4-0 pour les couleurs mais on recommence de 0-0.

White (stripes) : Marco, Jorge, Milan, un autre espagnol, Doru Hagi.
Colours: Leo, Francesco, Andrea, Vincent (un autre Vincent, cousin de Dario), Alex from Cuba

On parle et on joue très espagnol dans l’équipe white stripes. Des moments de grand tiki taka avec passes très rapides mais un peu inefficaces. Par contre, grande rapidité et efficacité de l’équipe couleur. Les nouveaux joueurs ont ramené un style de jeu différent du typique match tropicanien. Par exemple, on avait jamais vu sur le terrain de la Coghen Arena la vitesse des Caraïbes de Alex ou le contrôle de balle des deux joueurs espagnols.

Le score final est plus ou moins 9-6 pour les couleurs mais merci à tous pour avoir participé (cit. De Coubertin)!

A mercredi 22h!

lundi 6 octobre 2014

Sexe-sexe

Avec l’arrivée du mois d’octobre, les kilos superflus des vacances sont éliminés, le terrain devient de plus en plus gras et la volonté de se montrer auprès des coaches nationaux belges, français, italiens et tchèques bien présente. On s’attendait donc à une belle bataille et les spectateurs neutres n’ont pas été déçus : un match indécis jusqu’au bout qui se conclut sur un beau 6-6 (on transforme ce six – six en sexe-sexe car il faut faire remonter l’audience de notre blog, les revenus publicitaires et le nombre de commentaires chutant dramatiquement).

- Les rouges et blancs étaient composés de Tom, Vincent, Marco, Francesco et un ami de Dario un peu en retard
- Les bleus incluaient Leo, Manu, Nicolas, Ondrej et Bruno.

Pour commencer, voici quelques considérations tactiques :

- Les bleus profitent d’abord de leur supériorité numérique pour développer un beau foot en un temps et marquer sur de super mouvements rapides (2-0) ;
- Le match s’équilibre ensuite et les bleus maintiennent l’avantage. Les buts des bleus ne sont plus marqués sur des actions posées mais sur des récupérations dans le milieu, suivies par des projections rapides vers l’avant (6-3) ;
- Les rouges et blancs utilisent ensuite une tactique assez novatrice : on ne recule pas jusqu’à son rectangle en perte de balle mais on met la pression sur la relance des bleus, qui éprouvent du mal à sortir de leur moitié et ne marquent plus (6-6)

Ensuite, voici les faits de match les plus marquants :

- Vincent se retourne des 60m et tente un lob en un temps. Le ballon est cadré mais Manu recule et réussit à dévier le ballon de la main. Était-ce dans la surface ou dehors ? Il s’avère que la ballon était juste dehors et la main sur le ligne du rectangle. A vos règlements et commentaires. Est-ce que le corner était justifié ?
- Le gardien est débordé et Marco (auteur par ailleurs d’un bon match dans la lignée de celui de la Roma de la veille) reçoit un service parfait à 3m du but. Les rouges et blancs ont déjà les bras levés au ciel mais Marco oublie de marquer, trop occupé à penser à la manière de célébrer le but. Pouce en bouche à la Totti ? Coiffure à la Nainggolan ? Ce seront juste de belles insultes en italien qu’on ne traduira pas au cas où des enfants lisent ce blog.
- Quelques beaux arrêts d’Ondrej qui veut rappeler à la Belgique et à Mourinho que les tcheques ont de bons gardiens.
- Francesco sort un double arrêt magnifique à 6-6 : un plongeon à droite, suivi par un deuxième à gauche. Les bleus sont dégoûtés et Buffon inquiet pour sa place.

A la semaine prochaine (pour évoquer les femmes des joueurs afin de continuer la remontée de l’audience du blog Tropicana) !