jeudi 28 janvier 2010

Une avalanche de buts!

Pluie de forfaits en dernière minute hier au Tropicana ! ce qui s’annonçait comme une partie plutôt crowded s’est terminée en trois contre trois sur grand terrain, ce qui vu nos conditions physiques de triathlète n’est finalement pas trop grave. Carlos voulant cuver plus longtemps au bar de la cafèt, il a pensé nous accorder (gratuitement) une heure de jeu en plus pour les prochains matchs. C’est peut-être mieux deux heures en plus mais bon on va pas faire la fine bouche. Chaque chose en son temps, Arnaud pourra bientôt avoir ses 6h de foot non stop.

Après enquête, et sous réserve de confirmation par Interpol, Leo s’est retrouvé mêlé à une bagarre au pub du coin à propos d’une discussion sur la taille des boulons bulgares inadaptés au rail européen, et a fini inconscient dans un container, Stéphane a été victime d’une séance d’hypnose qui a mal tourné, il croit qu’il est un poulet maintenant, Manu a été arrêté pour un crime non élucidé à Bruxelles en 68 et la dernière fois qu’on a vu Antonio, il rentrait dans l’attraction « la quatrième dimension « de la foire d’Anvers. Le 1er qui place en commentaire d’où viennent ces références gagne une bratwurst au stand de Gerda à l’entrée du stade de Bochum.

Anyway the teams :

Blancs/couleurs autres que rouge : Oli, Dan, Arnaud, Marc
Rojos : Laurent Kronenbourg, Marco Barça, Bernard Fortuna

4 contre 3, autant vous dire que les reds ont été passés à la moulinette en début de partie. Ruthless Oli a ouvert la marque d’un splendide tir du gauche ( !!!!) croisé. Par après, c’est le dikke mist, le score passe à 22-12. A signaler deux auto-buts superbes de Marco qui reprend en un temps de l’entrée de la surface, une tête victorieuse de Bernard au 2ème poteau, des rushs de Laurent dont un conclut un magnifique une-deux avec Marco, centre d’Oli au cordeau et Arnao surgit au 2ème poteau comme un diable de sa boîte, plusieurs crochets intérieurs victorieux de Dan, etc please feel free to add some goals…Laurent a dû quitter le jeu en fin de partie (voir infra), on a continué à jouer mais avec les lignes noires.

La passe du match : Arnaud, devant son goal, vise le poteau adverse pour atteindre Oli.

La blessure du match : le mollet de Laurent, on attend le résultat des radios avec anxiété.

Et n’oublions pas les adducteurs récalcitrants d’Oli. A suivre via le twitter du Tropicana.

A la semaine prochaine jeudi 21h00 !

vendredi 22 janvier 2010

Soirée de gala au Tropicana

Soirée de gala au Tropicana

Match special ce jeudi soir, le Tropicana jouait pour Haiti et les travailleurs d'Opel Anvers. Le Polit bureau avait décidé de chanter l'Internationale (au lieu de l'hymne de la Champion's league) et de mettre les drapeaux en berne suite à ces tragédies humaines et sociales. La demande introduite pour un certain Fred d'inclure le Standard à cette liste de déshérités après la raclée prise contre Anderlecht fut refusée par le Polit bureau refusant ainsi de reconnaître officiellement ce soi-disant club liégeois. F... off fut la signature d'Oli au courrier réponse!

Back to the game: grosse négociation en début de match vu qu'il y avait 7 blancs, les transferts se font dans la douleur...
La compo:
couleurs: Bernard, Oli, Arnao, Leo, Andy
blancs: Marco, Dan, Franck, Antonio, Bruno

Gros début de match des couleurs qui démarrent tout juste à 5 car Arnao était bloqué par les pompiers Rue de la Loi!

1-0 Oli ouvre le match par un tir puissant en pleine lucarne. Marco ne peut rien faire! "Tu n'avais pas à te couper les cheveux!" lui rétorque Oli
2-0 Les couleurs combinent bien, Bernard double la mise facile
2-1 Bruno revient dans le match
2-2 Antonio profite du laxisme de Leo et fait un petit pont sur le gardien!!!
2-3 Bruno reprend facile un centre de marco et et trompe Bernard.
2-4 But de Dan, Bernard sort mais Dan place entre ses jambes
2-5 Dan encore, rentre dans le jeu et place enroulé dans la lucarne, Oli ne peut rien faire quoique (smiley!)
3-5 : tir croisé d'Arnaud de loin, Marathon Man se réveille !!!
4-5 SUPERBE action des couleurs, Oli centre et Andy place dans le but vide...
4-6 : Andy perd le ballon, Bruno file vers le but vide, dommage pour les couleurs mais Bruno ne pardonne pas ce genre d'action
4-7 : tir de loin d'Antonio Ronaldo, mais où est Leo?
4-8 : centre de la droite et Dan n'a plus qu'à placer dans le but, et de trois pour Dany
5-8 : Bernard déborde à gauche, centre en un temps à Arnaud, qui tire victorieusement
Belle victoire des blancs, nette et sans bavure
A noter la grande sportivité de Bernard, d'Arnaud et de Dan: putain on se croirait à Disneyland avec tellement de fair-play!!!!
A mercredi 21h00 !!!!!!!!!!!

lundi 18 janvier 2010

Oli Balkan Tour 2009 part 3

Bon, pour être totalement exhaustif dans ma tournée des dealers de moussaka de la région namuroise , le dernier résumé du Balkan Tour 2009. Tjs uniquement pour ceux que ca intéresse.

Rad Belgrade vs Vojvodina Novi Sad, Kralj Petar I Stadium, 29th Nov.

Belgrade est une de ces rares villes, à l’image de Londres, exemple ultime, respirant le foot et ou chaque quartier a donné naissance a un club toujours fortement étroitement lié à son environnement direct. Là, ou on a Arsenal lié à Islington, Charlton (Greenwich et environs), Fulham (du nom du Borough du meme nom), Millwall à South Bermondsey, nous avons ici le FK Cukaricki (du quartier du même nom….quartier abritant également le magnifiquement nommé FK Proleter , ajdh en 2eme division, a ranger dans le même tiroir des « noms déments » avec le club satellite du Partizan, le FK Téléoptik , aujourd’hui managé par noss Zvonko Varga ), l’OFK Belgrade (du quartier de Karaburma) et le FK RAD Belgrade du quartier de Banjica dans le sud de la capitale serbe.

Le FK Rad (ou Varga a débuté sa carriere d’entraineur) est bien entendu un des « petits » clubs de Belgrade. Fondé en 1958 par les ouvriers d’une entreprise située dans le quartier, la GRO Rad, Rad signifiant « travail » en serbe. Le club est resté étroitement associé à son quartier et est ajdhui surtout connu en Serbie pour son groupe de supporters ultra-violent, la United Force, de tendance d’extreme droite ayant notamment des liens avec Combat 18 et Blood and Honour. Un groupe au nombre limité mais d’une fidélité extrême.

Deux petites photos du match contre Vojvodina :

A noter que le directeur sportif du club est Zoran Campara, ancien joueur de l’Antwerp….qui avait notamment marqué 2 buts contre nous au Pairay lors du fameux match pour la tranche perdu (0-3) avec le but de Wawa non validé.

Lors de ma visite, le RAD, avant dernier du championnat, recevait le Vojvodina Novi Sad, 3eme et meilleure attaque du championnat. Novi Sad, capitale de la province de Vojvodine, a 2 heures de train de Belgrade est surtout connue pour être une grosse ville estudiantine et pour acceuillir en été LE festival qui monte en Europe, Exit, qui attire des dizaines de milliers de jeunes dévergondés
chaque année sur son site de la forteresse de Petrovaradin (construite par Vauban, et oui).

La Vojvodine est une province autonome de la Serbie, leur autonomie étant notamment justifiée par le caractere différent de la province du à la présence massive
d’hongrois…..la Vojvodine ayant fait partie de la Hongrie, tjs située à un jet de pierre de la Hongrie, est fortement marqué par son héritage magyar à l’image de la ville frontalière de Subotica (une merveille d’Art Déco), à majorité hongroise ou seul le hongrois est parlé en ville et ou tous les signes publics sont dans les 2 langues. Dans ces conditions, pas étonnant de constater que noss hongro-serbe préféré, tjs le mythique Zvonko Varga, est né dans une ville secondaire, Crvenka, de Vojvodine.

Le Vojvodina Novi Sad, plus vieux club fondé en Serbie, a tjs été un club valeur sure du subtop de l’ancienne yougoslavie et du championnat serbe et a notamment sorti des joueurs tels Sinisa Mihajlovic ,Milan Jovanovic et Silvester Takac. Aujourd’hui, Vojvodina fait preuve d’une belle ambition, déterminé a briser le monopole de Belgrade et s’adjuger le titre de champion de Serbie avec un éffectif comptant dans ses rangs Mrda (ancine joueur du Lierse et Waregem, ajdhui meilleur buteur du championnat serbe), Josef Kizito (un super bon back gauche ugandais), Ajuru (milieu défensif nigerian), l’eternel wanker Alin « Are you VDB in disguise ? » Stoica et surtout 2 gros espoirs serbes déployés en support de Mrda, Dusan Tadic et Daniel Aleksic.

Débarquant du bus au stade, j’ai qd mm du réflechir à 2 fois pour voir si je ne m’étais pas trompé…..rien ne ressemble a un stade aux environs mais les flics sont déjà bien présents, renseignements pris ( a un flic qui me conseille bien de prendre un ticket dans la partie inférieure pcq au dessus, je cite « ce sont les hooligans »), j’y suis bien mais le stade est en fait une tribune de 2 étages avec un facade digne d’une entrée d’usine, belle tribune cependant pouvant accueillir 4000 personnes sur 2 étages, les 3 autres cotés du terrain étant juste entouré de clôture…..surréaliste.

Le gars des tickets ne comprenant rien d’autre que le serbe (même pas le language des signes ), je me retrouve donc dans la partie inférieure de la tribune….un ambiance particulierment champetre avce business seats composés de tables en bois dressées derriere les gradins, gosses jouant partout, 5 rangées de sieges en plastique le long du terrain, 300 personnes présentes (a mon avis, 1000 personnes dans le stade pour ce match)…….bon, avec 3 allemands de Koln rencontrés sur place, on se dit qu’on va qd mm voir ce qui se passe a l’étage supérieur, nous sommes refoulés par une dizaine de robocops (firme privée de sécurité) »Not safe »….bon premiere mi-tps a l’etage inférieur…..premiere mi-tps totalement dominé par Vojvodina qui ne se creera pas moins d’une dizaine d’occasions franches, toutes ratées, malchance et maladresse se combinant, et c’est juste un miracle que le score soit de 0-0 a la mitps, Mrda loupant 3 grosses occases et Aleksic voyant 2 frappes passé juste à coté notamment.

A noter que la centaine de supporters de Vojvodina sont arrivés après 20 min de jeu……avec grand fracas, ce qui a permis à l’ambiance, plutôt morose jusque la, de monter d’un, voire deux crans.

A la mi-tps, les Robocops sont partis se ravitailler en plomb fondu et hop, nos 4 groundhoppers se trouvent à l’étage supérieur…..ou nous faisons vite la connaissance des gens, trop content et merveilleusement étonnés de voir que 4 pauvres types ont fait le déplacement jusqu’à leur stade pour un match du RAD.

Je rencontre notamment un des anciens leaders de l’UF, maintenant passé de l’autre coté, steward en chef……dont vous verrez la copine exprimé sa joie dans une des videos a venir. Bref, vraiment pas de quoi en faire tout le plat sécuritaire présenté jusqu'alors.

En 2eme mitps, le match change, les remplacements effectués par RAD à la mitps porte leurs fruits et a la 61eme, Andrija Karluderovic, mailleur buteur local, porte son équipe au commandement d’une belle frappe dans la lucarne provoquant l’hystérie collective.

Le Vojvodina poussera pour egaliser mais fera encore preuve d’une maladresse crasse…..1-0, score finale, enorme performance de RAD, avant dernier, battant le 3eme. Les supporters de chaque clan sont évacués dans 2 directions
différentes sous étroite surveillance policiere.

Tout cela se terminera par qqes chopes (sans discuter politique, of course) et un sms m’annoncant que Cezar a ouvert la marque à Tirlemont.

vendredi 15 janvier 2010

Toujours ce football champagne. Learn that Benitez

Alerte générale, tout le monde sur le pont, 5 confirmations seulement sont arrivées par courrier recommandé mardi midi au siège social du groupe Zannier, groupe aux activités pour le moins nébuleuses et dont le capital est géré par une société américaine d’investissement de l’avenue de Tervueren. Carlos fait retentir la sirène, on se croirait dans la générique des Têtes Brûlées, même Arnaud abandonne sur-le-champ la réunion de la dernière chance sur l’uniformisation des boulons en Europe. Le rappel des troupes a bien fonctionné puisque dix (10 !) joueurs ont finalement déclaré présent. Je rassure tout de suite nos avides lecteurs, Oli est rentré sain et sauf de son blizzard écossais, en dépit d’une consommation tout-à-fait déraisonnable de Guinness et de haggis, combinaison qui s’est déjà révélé fatale à de nombreuses reprises pour des touristes imprudents, mais qui, pour Oli, ne constitue qu’une légère mise en bouche.

La fidélité des Tropicaniens à leur association sportive n’est plus à démontrer, Klaus a planté sa troupe en pleine tournée, Franck sèche ses cours du soir et Stéphane a balancé un bon « up yours » dans la gueule de Mr Skadden. C’est beau.

The ten :

Colors : Leo, Laurent , Klaus (welcome back !!!), Franck, Stéphane.

Blancs : Oli, Arnaud, Dan, Andy, Bernard

Les Blancs ont clairement des automatismes, les passes en un temps se succèdent à un rythme effréné, mais les couleurs résistent bien. Dans un premier temps.

1-0 Oli est le premier faire vaciller la forteresse adverse, magnifique pointu brossé croisé (ramené d’Edimbourg) qui laisse Klaus pantois.

2-0 Bernard tente un tir à distance, Leo a déjà fait mieux au goal…

3-0 Encore Oli, tir au 1er poteau, Klaus pense l’avoir mais le tir avait encore assez de venin

3-1 : remise en touche, Dan rate son contrôle en défense, Leo reprend directement… et but. Andy avait déjà anticipé et déserté son but.

3-2 : superbe débordément de laurent sur le flanc gauche, rentre dans le jeu et place un tir entre les jambes de noss Oli. On commence à douter de la blessure au mollet de Laurent. Un contrôleur médical se présentera bientôt chez Deloitte.

4-2 : contre impitoyable, Dan fonce vers le gardien, fixe celui-ci et passe à Arnaud qui n'a plus qu'à pousser le ballon dans le but vide. Il avait pensé canonner sous la latte mais, traumatisé par les boulons bulgares, l'a joué cool.

5-2 : Oli again. Tir croisé. Pour plus de détails voir dans les commentaires après le résumé.

6-2 : Frappe rasante d'Andy depuis le flanc gauche.

6-3 : beau contre des couleurs, avec Franckie à la conclusion qui place sous Arnaud

7-3 : belle action en un temps, Oli centre et Bernard reprend directement du plat du pied.

8-3 : Dan est au bon endroit au bon moment et place dans le but vide.

A jeudi 21h00!

vendredi 8 janvier 2010

Welcome to Twenty-ten!

Il est évidemment peu approprié de s’attarder sur le premier match de l’année du Tropicana tellement comme chaque année, celui-ci a vu clairement la différence entre les joueurs ayant respecté les consignes du Politburo (dinde, marrons, bière, vodka et repos) et les « get a life » stakhanovistes qui ont skippé les réveillons pour des joggings de plusieurs heures.

Nous ne nous attarderons donc pas sur cet exemple flagrant et rare de manque de solidarité tropicanienne qui a d’ailleurs amené le Politburo à publier le communiqué officiel suivant :
« Si le premier match de 2011 s’avère du même acabit, les jambes des joueurs dopés, surentraînés et s’étant rendu coupables de non-abus d’alcool durant les fêtes seront lestés de poids de plomb de 2 kilos sur chaque jambe (et ça leur apprendra ) ».

Dans un style plus réjouissant, cette nouvelle année est synonyme de retraite (bien méritée) de Tropicana 24, notre fidèle ballon des 3 dernières saisons (Leo nous a même avoué avoir aperçu Tropi 24 sur une plage de Jamaïque entouré de 2 superbes métisses, une pina colada à la main. Des distractions dont Léo, en stage de course chez Usain Bolt, ne pouvait que rêver !!!). Son digne fils, Tropicana 26 (c’est le cadet de la famille, le pleutre de Tropicana 25 n’ayant pas souhaité prendre la relève de son vénérable paternel) a donc gratifié le Tropicana de sa première participation officielle ce jeudi. Nous tenons à remercier notre trésorier Bernard pour sa diplomatie et sa force de persuasion déployées lors de ses nombreuses visites au domicile familial des Tropicana.

Les équipes :

Couleurs (sous amphèt et anabolisants) : Bruno, Leo, Arnaud et l’homme du grand retour, Laaaaaaaaaaaaaaauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurent.
Blancs (ballonés, ventripotents et rotant) : Bernard, Dan, Franck et Oli.

Léo inscrira le premier but avec Tropicana26 au terme d’une belle combinaison ayant passé par la droite, la gauche et le vestiaire de l’équipe couleur, combinaison qui par ailleurs, aura eu raison de l’estomac fragile de Franck, parti vomir sur le jeans de Carlos.
S’ensuivra qqes buts couleurs, tous bien amenés et conclus pour arriver à un score de 8-0. A noter que malgré leur surentrainement, les couleurs étaient souvent acculées dans leur camp par le talent naturel et l’esprit de vainqueur des blancs (sans Oli, parti s’acheter un Durum pdt la premiere demi heure). Bref, vraiment pas de quoi faire les malins, Messieurs les couleurs !!!!!
Le whitewash blanc n’aura pas lieu, Oli, machouillant sa derniere frite, marque d’un tir croisé et relance ainsi le suspense du match. On sent les blancs proches d’un exploit aussi improbable que mérité.
Mais marathonman Arnaud, s’appuyant tour a tour sur ses coéquipiers, en décidera autrement, récuperant le ballon, relancant Leo, arretant tout au but, marquant et allant jusqu'à faire des pompes sur le bord du terrain entre chaque but.

A noter qu’a la fin du match, nous avons remarqué que le mollet droit d’Arnaud grossissait a vue d’œil jusqu’à avoir la taille d’un bon gros jambonneau (Note de Bernard : miaaaaaam !!! Smiley plein de salive qui éclabousse votre écran). Est-ce naturel ? Nous ne le pensons pas et le regrettons. Et ce n’est pas la ridicule mandarine offerte généreusement par Arnaud au terme du match qui nous convaincra du coté « naturel » de notre athlète numéro uno.

Le match s’achèvera comme il a commencé par une pluie de buts couleurs (Leo coupable numero un) entrecoupée de moments de pur génie blanc tel ce nouveau tir croisé d’Oli et un but somptueux de Franck.

Score final : 14-4 (pour les couleurs).
A mercredi 21h! (oui c'est bien à 21h00).

mardi 5 janvier 2010

Oli Balkan Tour 2009 part 2

Crvena Zvezda vs Partizan, Marakana Stadium, 28th Nov

Une des rivalités les plus intenses dans le monde du football, un des derby les plus passionnés entre les 2 plus grand clubs de l’histoire du football Serbe et Yougoslave, un des derby les plus « dangereux » aussi, le « Veciti Derbi » (Derby eternel) Etoile Rouge vs Partizan……

L’Etoile Rouge qui bien entendu est arrivée sur votre ecran, et dans l’esprit des non passionnés de foot « alternatif » en 1991, avec la victoire aux penalties face a l’OM a Bari (avec le penalty decisif tiré par mon idole de toujours, le macédonien Darko Pancev), s’en est suivi la victoire en coupe intercontinentale face a Colo Colo (3=0) a Tokyo, tjs celebre par le chant de la Delije, le noyau dur de l’ER dont le nom se traduit modestement par « Heros »
, « Srbija do Tokija » (From Serbia to Tokyo)….La Delije est notamment jumelee avec l’olympiakos et le Spartak Moscou pour former « la fraternité othodoxe ».

Le Stade ? Le Markana, nom officieux , le stade « Etoile Rouge Officiellement, ce nom affectueux de Marakana etant donne au stade car lors de sa construction en 1963, ce stade pouvait acceuillir 110.000 personnes (reduit a 55.000 ajdh pour des raisons de sécurité) et rappelait bien entendu le Maracana de Rio.

L’histoire recente de l’Etoile Rouge est bien entendu associée a un homme : Arkan. Une espece de petite frappe locale
(né en Slovénie de parents Serbes) passé par les maisons de redressement pour jeunes delinquants avant d’emigrer illegalement en Europe Occidentale a l’age de 20 ans et d’etre arrete et convaincu pouer attaque a main armee, violences etc dans pas moins de 7 pays ( !!!!) dont la Belgique dont il s’est echappé en 1977 apres 3 ans de detention.

Arkan retourne en Serbie en 1981 et devient vite un des leaders de la Delije, le noyau dur de l’Etoile Rouge……la guerre eclate (avec comme pt de départ svt reconnu les affrontements entre Delije et Bad Blue Boys lors d’un Dinamo Zagreb vs ER a Zagreb, 50 jours apres des velleites d’independance prononcées au parlement croate) et Arkan fonde sa « Serb Volunteer Guard » qui sera plus connue sous le nom de « Arkan’s tigers » avec comme mission de defendre les serbes dans l’ex yougoslavie, ce groupe paramilitaire, dont la majorité des recrues sont issues des tribunes de l’Etoile Rouge, se ferra connaitre pour de nombreuses cruautés vis=a=vis de la population locale en Krajina et Slavonie orientale……la rumeur veut que le simple bruit de l’arrivée imminente des tigres d’Arkan dans une région suffisait a faire fuir des villages entiers….

Apres la guerre et dans l’elan de la criminalisation generale de l’etat Serbe (phenomene recurrent dans les années post communiste dans nombreux pays de l’Europe de l’Est), Arkan est devenu qqn d’important avec les connections appropriées….Il fonde le Parti de l’Unité Serbe (nom bien racoleur dans ces années de reve de la grande Serbie), s’essaye en politique sans grand succés et decide de reprendre l’ER…malheureusement, sans succés, il se tourne alors vers un club obscure de 2eme division Serbe, Obilic (du nom du heros medieval serbe, Milos Obilic, le pere de Cvijan ) qu’il transforme en equipe de premiere division puis en champion de Serbie en 1998 !!!!

Bien aide en cela, bien entendu, par les menaces de mort proferees a l’egard des joueurs adverses s’il marque contre Obilic (un joueur admettra meme avoir été enferme dans un garage la veille du match contre Obilic) et par le fait que les tribunes était peuplees de ses « tigres » qui ont meme été jusqu'à sortir des flingues en plein match pour menacer les joueurs adverses…..et lorsque l’UEFA, en raison des liens d’Oblic avec le crime organisé , a considéré les exclure de toutes competitions europeennes, Arkan a laisse la presidence a sa femme, Ceca, une chanteuse de turbofolk (genre de la region, absolument inecoutable) tres connue en Yougoslavie….

Arkan sera finalement assassiné en 2000 pour des raisons qui reste obscure, Ceca est tjs presidente d’Obilic qui languit maintenant en 4eme division.

Mais pour en revenir au sujet.

Dire que j’ai vecu ce match pdt 24 heures ne trahit pas la realité……lorsque vers 2 heures du mat, la veille, installé dans mon (seul occupant) dortoir de l'hotel, j’entends frapper a la porte….premiere reaction « Eh, merde, y a un con qui arrive », j’ouvre la porte et le resultat, l’image d’horreur devant moi, ne laisse aucun doute….9 gars viennent occuper le dortoir, sans qu’ils aient ouvert la bouche, j’avais déjà compris la raison de leur visite a Belgrade…..

Et en effet, ils ne se sont pas cachés longtemps……a peine dans la chambre, ca commence, les sauts, les chants, les joints, les bieres, avec comme point culminant des fumis craqués à la fenetre de l’hotel
…..lorsque je leur demande des excplications plus détaillées et circonstanciées sur la raison de leur presence dans MA chambre , mes doutes sont confirmées « Grobari Pogdorica !!!!!!! » m’annoncent ils en chœur et plein de fierté……Grobari, le noyau dur du Partizan, Pogdorica, la capitale du Montenegro…..ces gars sont pour 24 h a Belgrade, sortent de 8h de train et comptent bien en profiter un max….je suis submergé par un vent d’envie « Ah, si on avait des deplacements comme ca avec le RFCL »…..

Grobari veut dire « Undertaker », croque mort et c’est le nom donné par les supporters de l’ER au Partizan en raison de leur couleur noire…..les cons l’ont aimé et adopté.

Bon, le cirque, c’est marrant une heure puis je change de chambre…le lendemain matin, vers 9H30, je me dis pas de problemes « Ils dorment »….ah ouais, c’est tjs le meme bordel, le hall de l’hotel est digne du Kosovo et dans la salle de douche, j’en vois un perché sur les epaules d’un autre en train de filmer son petit camarde dans la douche. Le Partizan, c’est vraiment des tapettes.

Sorti de l’hotel pour dejeuner, j’apercois déjà pres de la gare qqes groupes d’un dizaine de gars qui « cherchent »…..a 10h du mat alors que le match est a 16H15 !!! Avec la particularité, confirmée par apres, que personne n’affiche ses couleurs, la plupart ont leur echarpe dans leur veste et ne la sortiront qu’une fois au stade……et au vu de ce que j’ai vu, c’est en effet preferable car tout peut se passer n’importe quand, n’importe ou. Perso, je n’ai jamais vecu une atmosphere aussi intimidante et dangereuse que lors de ce match.

A noter qu’a chaque carrefour en ville, il y a déjà une dizaine de flics en faction, boucliers au poing.

Finalement, j’arrive au stade 2h30 avant le kickoff, déjà des milliers de supporters hors du stade, la Delije essentiellement et a voir les gars et l’atmosphere generale, je vous assure que ca donne pas envie de faire le malin…..Une fois le ticket acquis, c’est le tour des photos.

A noter que le stade du Partizan est a moins d’un km du Marakana, les supporters du Partizan se retrouvent la=bas avant leur transfert sous lourde escorte policiere (actuellement occupée a barrer
la route reliant les 2 stades ) vers le Marakana.

La Delije est en tous cas une force impressionante, meme si evidemment pour ce genre de groupe ultra mediatise, il y a maintenant un aspect commercial assez derangeant avec un shop « Delije » a cote du magazin officiel de l’ER dans le stade….

30 minutes avant le coup d’envoi, tout le monde est en place, 35=40.000 personnes dans le stade, le bloc de la Delije est rempli, plus ou
moins 12000 personnes …la tribune sud reservee au Partizan est egalement remplie, 9000 gars plus ou moins……dans ces 2 blocs, une moitie de malades, 99 pct qui chantent, qui sautent, qui applaudissent, bref, ca donne une ambiance juste de folie, d’une puissance extreme (pour moi, la reference restait l’Argentine, la, c’est battu)…..ce qui saute aux yeux egalement, c’est l’organisation, tout le monde chante la meme chose au meme moment, frappe dans les mains au meme moment, ca donne juste l’impression d’une marée humaine.

Avant même le debut du match, le Partizan commence a arracher les sieges de sa tribune et les jetter sur la piste, sieges aussitôt ramasses par les stewards qui resignés, les amassent en un joli petit tas derriere eux qui a la fin du match ressemblera plus a un terril (Liege is everywhere ).

5 minutes avant le kickoff, la Delije deploit son drapeau, au moins 50 metres de diametre, ca prend du tps….les equipes montent sur le terrain, silence de mort cote ER pdt que le Partizan fait son tifo…..hallucinant, papeliots partout, fumis en quantite, petards par centaine (tout cela est bien entendu interdit
)……une fumee enorme sur le stade….

A peine fini, c’est le tour de l’ER, le stade se drape de rouge
et blanc, les fumis sont craqués et la puissance vocale de la Delije est en action…..

Franchement, tout ca donne la chair de poule, tellement c’est fort.

Le match ? Niveau bcp plus eleve qu’en Bosnie avec un Partizan jouant un foot bcp plus moderne que
l’ER avec notamment un Moreira dictant le jeu au milieu, un Mladen Krastjic imperial derriere (revenu au bercail apres ses experiences reussies au Werder et a Schalke) et le Bresilien Cleo, un sosie de Crespo, dominant l’attaque.

Apres 4 minutes, c’est
0=1, sur un but du senegalais Diarra, ancien du FK Zrinjski dont je vous ai parlé dans un precedent episode.

L’ER connait alors 25 tres bonnes minutes et egalise meritoirement sur un auto but de Knezevic, bien presse par l’avant centre local, Lekic, a la reception d’un centre.

Apres 10 minutes en seconde periode, exclusion du meme Knezevic…..et 5 minutes plus tard, le but de la victoire en contre attaque pour le Partizan, superbe passe de Moreira vers Cleo qui fixe son defenseur avant de brosser la ballon dans le coin et ce juste en face du bloc du Partizan.

L’ER courra apres le score avec de belles opportunités d’y revenir mais toutes gachées notamment par le brésilien Kadu, monté au jeu, et Bogdanovic…..

A 20 minutes de la fin, Grobari commence a mettre le feu au stade (et c’est pas une metaphore
) avec une dizaine de foyers d’incendie dans leur tribune, les sieges brulent bien visiblement, les pompiers mettent les lances en action depuis la piste, le match est arrete…….et le concours d’arrachage et jets de siege reprend de plus belle sur les pompiers, les supporters se mettent meme DVT ( !!!!!) les jets d’eau pour empecher d’eteindre les foyers ……tout le monde, police, stewards, pompiers, est VRAIMENT débordé et submergé.

Le plus halluciant est que le match reprend alors que rien n’a change a la situation qui perdurera jusqu'à la fin du match…..je serais curieux de voir la gueule de la tribune visiteurs le lendemain.

A la fin du match, cordon de flics absolument trop
imposant (style légion romaine ) pour bloquer les supporters de l’ER qui voient ainsi defiler pdt une heure les supporters du Pratizan dvt leurs yeux…invectives, insultes, jets d’un peu tout ce qui est a portée de mains….

Un truc qu’il faudra expliquer aux policiers serbes, c’est que tout cela est tres bien mais si c’est pour laisser passer les gens bloques, 2 minutes chronos apres le passage des derniers supporters du Partizan, ca sert pas a gd chose
……a peine le barrage relaché que des milliers de gars se lancent a leurs poursuites……les 20 derniers ploucs du Partizan courrant pour leur vie…..

Ce qui n’aura pas empeche de niombreux incidents et qu’a 23h, je voyais tjs des arrestations pres de la gare centrale de Belgrade. Quand je vous disais que c’était 24h de match…….et pdt 24h, Belgrade a veritablement été
en etat de siege.

Une experience unique, vraiment. A recommander pour les amateurs de sensations fortes.